A la fin du 19ème siècle, la T.S.F. (télégraphie sans fil) a pris son essor et voit ses domaines d’application se multiplier ; la diffusion de signaux horaires bénéficie de ces progrès pour s’effectuer sur des distances de plus en plus grandes. Les lignes qui suivent ont essentiellement été tirées d’un très vieil ouvrage du début de la TSF, il faut donc se replacer et s’imaginer être en 1914.

At the end of the 19th century, the wireless telegraphy (T.S.F.) took its development and have seen its field of application quickly growing ; the distribution of hourly signals took advantage of these progresses and has been able to broadcast overt greater and greater distances. The following text is mainly extracted from the early days literature of wireless telegraphy. The reader will have to imagine himself a century ago.

Par Jean-Luc Desgrez – F5NKK

Bibliographie

Berget, A. : La Télégraphie Sans Fil, Bibliothèque des Merveilles, 1914.

David P : Les Radio Communications modernes, J-B Bailliere et fils, 1932

Wikipédia – Cadran solaire et Clepcydre, Montres et chronomètres, Fuseaux et signaux horaires, Edouard Belin

Observatoire de Paris : La diffusion de signaux horaires par TSF

LA NOTION DE L’HEURE : La notion de l’heure, c’est-à-dire de la subdivision du temps, est aussi ancienne que l’homme : elle a dû s’imposer à son esprit dès qu’il s’est aperçu que les choses ont une « durée » et que la nuit succède au jour. Aussi, est-ce aux astres, régulateurs de la succession des jours, des mois et des années, c’est-à-dire au soleil et à la lune d’abord, qu’il s’est adressé pour mesurer le temps. Les cadrans solaires, les clepsydres ou « horloges d’eau » furent ses premiers chronomètres (figure 1a et 1b).

1a – Cadran solaire

1b – Clepsydre grecque

Le problème de l’heure est capital pour les conditions mêmes de la vie courante : il est essentiel de savoir subdiviser le temps que l’on doit consacrer à son travail, à ses plaisirs, à son sommeil. Aussi le problème, dès que la construction mécanique se fut perfectionnée suffisamment, se posa-t-il sous ses deux faces bien distinctes : la détermination de l’heure et la conservation de l’heure

A suivre