Le télégraphe de Claude Chappe

AVERTISSEMENT : le texte ci-dessous sur le télégraphe de Claude Chappe est Extrait de l’Internet, nous pouvons je pense, faire circuler le texte sur l’Internet puisqu’il y est, mais par contre, je pense qu’il est interdit de l’imprimer sans l’autorisation de la Source.

L’Histoire du télégraphe Chappe comprend 15 parties, certaines parties sont assez longues. Elles sont peut-être à lire à petites doses si vous les trouvez trop longue.

A l’intention des amis malvoyants ou non-voyants : vous pouvez copier et coller le texte sur le synthétiseur vocal suivant :  https://ttsreader.com/fr/ , et l’écouter tranquillement.

Prologue

Le télégraphe optique inventé par Monsieur Claude Chappe, a connu bien des difficultés avant d’être adopté par les responsables gouvernementaux de l’époque (1791/1793), comme moyen d’une efficacité sans précédent, afin de transmettre ou recevoir, (rapidement pour l’époque, comparé à nos moyens en 2021),  des informations, des ordres etc… à longue distance.

Dans un premier temps, j’ai pensé extraire et faire un article résumant cette invention. Mais c’est insuffisant et dommage de ne pas tout connaitre. J’ai donc opté pour le récit complet qui retrace bien toutes les difficultés rencontrées par Claude Chappe.

Nous, les radioamateurs de l’an 2021, contemporains de l’ère d’Internet, du téléphone portable etc… nous voulons rendre hommage à ce précurseur de la communication rapide à longue distance, que fut Claude Chappe à son époque, avec son invention géniale du télégraphe optique. Ainsi qu’aux nombreux stationnaires qui ont fait fonctionner cette machine à transmettre et à recevoir des communications à longue distance, c’était il y a un peu plus de deux siècles. C’est le but du récit en 15 parties qui suit.

Dans 100 ans, peut-être nos descendants liront nos écrits et souriront de nos moyens de communications actuels.  Pourtant, cette invention du télégraphe optique, failli bien de ne jamais voir le jour, car elle était oubliée, classée en archives. Volontairement ? Involontairement ?  On ne sait. Elle fut sauvée de justesse et par hasard. Lorsque les trois commissaires nommés, deux sur les trois ne croyaient pas à l’invention.

Lisez le récit s’il vous intéresse, il explique tout.

Introduction

En 1855, le télégraphe électrique a remplacé, en France, le télégraphe aérien, forcé de disparaître devant son puissant rival. La télégraphie aérienne est donc un peu oubliée aujourd’hui.

Cependant, cette invention a sa glorieuse histoire. Elle est française, et par son inventeur et par le gouvernement qui l’accueillit et la propagea, au milieu des embarras et des périls de la guerre étrangère.

Sans doute, nous envisageons aujourd’hui avec quelque pitié ces grêles tiges de fer, qui se dessinaient sur le fond du ciel, agitant leurs bras persillés, ne transmettant des signaux que pendant le jour, et par une atmosphère sereine.

Mais si l’on se reporte à l’époque de cette invention, c’est-à-dire au temps des diligences et des malles-postes, on partagera l’admiration qu’ont éprouvée nos pères, quand ils voyaient transmettre en une heure une dépêche de Paris à Marseille, à travers une série de postes échelonnés, sans que les signaux, étalés librement aux yeux de tous, fussent compris par personne, sinon par l’expéditeur de Paris et le destinataire de Marseille.

Née dans notre patrie, la télégraphie aérienne, répandue promptement dans le monde entier, a inauguré l’ère féconde de la transmission rapide et lointaine de la pensée, au moyen de signaux.

Elle a ainsi préparé la voie à une invention plus merveilleuse encore, celle de la télégraphie électrique, et ne s’est retirée devant elle, qu’après avoir rendu à notre pays des services dont le souvenir est impérissable.

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