Conclusions de la CMR-19

L’allocation de 50-54 MHz a été mis à l’ordre du jour de la CMR-15 et a fait l’objet de discussions pendant 4 ans à la CEPT et la décision finale est tombée, les radioamateurs de la région 1 ont obtenu 50-52 MHz en statut secondaire. De nombreuses notes de bas de page permettent aux pays qui avaiet déjà accordé 50-54 MHz en statut primaire de pouvoir le faire. Cette décision est un fiasco des discussions entre les administrations, mais aussi entre les radioamateurs et leurs administrations. Il a fallu 3 ans pour qu’au niveau international les discussions inter associations se fassent. On a perdu bien trop de temps, il est vital de ne pas continuer cette division et de s’unir par tous les moyens.

Demande d’opérateurs pour utiliser la bande des 2m, nous avons immédiatement réagit, tous ensemble et cette action a payé puisque ce point n’a pas été mis à l’ordre du jour de la CMR-19. Mais nous ne sommes pas à l’abri de nouvelles demandes sur les bandes radioamateurs.

La CMR-23

L’ordre du jour a été voté à la CMR-19 et les différents points seront étudiés pendant 4 ans. Le compte rendu définitif de la CMR-19 n’est aujourd’hui pas encore adopté, mais une demande est à considérer, celle de l’étude d’impact des émissions radioamateurs sur les transmissions de Galileo entre 1240 et 1300 MHz. Allons nous perdre cette portion de bande ??? Nous devons immédiatement, nous concerter, nous unir pour défendre cette bande.

D’autres menaces sur le spectre radioamateur se dessinent, dès la publication de l’ordre du jour définitif de la CMR-23 nous nous organiserons afin de faire entendre notre voix. Tout se discute dans un premier temps avec les administrations nationales, puis à la CEPT.

Que pouvons nous faire ?

  1. Il faut recenser quelles sont les stations dans cette portion de bande. Ce sont principalement des relais ATV, et il ne faut pas entendre dire qu’on ne fait plus d’ATV ou qu’on s’en fout parce qu’on est passé au 2,4 GHz qui d’ailleurs est carrément aussi menacé, tout comme le 5 GHz et au dessus. nous devons défendre ce que nous avons !
  2. Est il possible de déménager ailleurs, théoriquement c’est possible, mais techniquement il faudrait changer toutes les antennes de tous les relais, tous les émetteurs, l’ANTA serait vraiment le bienvenu sur ce point pour donner ses arguments.
  3. Ailleurs oui mais où ???? Plus bas il y a des téléphones portables, plus haut il y a des communications satellites Bref difficile de déménager…

Notre opinion et cela depuis le début, Galileo n’a rien à faire sur cette partie de bande qui est réservée aux tests pour tous les opérateurs, c’est d’ailleurs pour cette raison que les radioamateurs peuvent utiliser cette bande en statut secondaire… Galileo a fait des tests c’est bien, l’exploitation doit se faire ailleurs… On aurait du, depuis longtemps, argumenter cette position, s’allier aux industriels qui font des tests et qui ne pourront plus les faire… J’ai bien peur que comme le 50 MHz on soit parti trop tard… Aujourd’hui les satellites ont été lancés, ils sont opérationnels sur ces fréquences, peuvent ils changer de fréquences ??? Le problème dépasse totalement la technique, il est en fait commercial. Les GPS américains sont sur d’autres fréquences définies comme des fréquences d’exploitation de ce type de données et ils ne veulent pas partager avec le GPS européen… Doit on résoudre un problème économique en menaçant les expérimentations faites par les radioamateurs et les chercheurs ??? Je ne pense pas…

La FFBRA a une fréquence au dessus de 1240 MHz pour l’émission ATV dans les ballons, fréquence attribuée par la DNAC avec une autre sur 2,4 GHz)… On ne peut pas aller sur une autre fréquence car il existe des radars de guidage des avions qui peuvent être gênés par des émissions en altitude en dehors de cette fréquence…. Donc lors d’un vol de ballon et d’émission ATV au dessus de 1240 que se passera t’il ????

Il nous faut dès à présent montrer que nous sommes présents dans les discussions, participer auprès de l’ANFR pour qu’elle défende la position des radioamateurs français et collaborer avec l’IARU et WHRO pour organiser de façon internationale, la position des radioamateurs. Ce qui veut dire participer aux réunions proposées par l’ANFR, aller à la CEPT avec nos dossiers.

Si vous êtes intéressés par ce sujet, vous pouvez nous contacter

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