Déjà quelques participations individuelles parviennent à la DGE, par des personnes en méconnaissance totale des dossiers, montrant ainsi à notre administration notre incapacité à concevoir des projets communs… Déjà en 2012, suite à l’enquête publique, la règlementation est parue sans aucune modification, il est fort à parier que ce sera le cas encore une fois, et il faudra encore attendre des années avant que les corrections soient apportées, si tant est que les associations se mettent enfin d’accord et surtout se concertent

On accuse souvent l’URC d’attaquer le REF, nous n’attaquons pas le REF, nous ne voulons pas voir disparaitre le REF, au contraire, nous voulons simplement que toutes les associations tiennent leur rang et leurs responsabilités :

  • Qui refuse la participation de certaines associations à des rencontres comme la Table Ronde Radioamateurs ?
  • Qui a dissout la CNRB dans laquelle siégeait l’URC ?
  • Qui rencontre soit disant l’administration en catimini et ne fait aucun compte rendu ? Rencontres tout à fait informelles puisque l’administration ne fait pas non plus de compte rendu. D’ailleurs tout comme l’URC, le REF n’a reçu aucune information concernant la publication de l’enquête publique (alors que la DGE s’était engagée) c’est un simple tweet qui a été envoyé…
  • Qui profère, à longueur d’éditoriaux des attaques contre l’URC ?
  • Qui voudrait régner sur le monde radioamateur et écraser les autres ?

Nous reprochons au REF sa politique, nous le faisons savoir parce que nous estimons que cette politique n’est pas en faveur des radioamateurs, de leur développement et de leur prospérité, nous ne nous attaquons pas aux personnes !

Voir l’article complet paru dans le bulletin n°2018-15

Suite à un tweet de la DGE, la blogosphère s’affole…

De quoi s’agit il ?

Comme tout décret qui doit sortir et qui n’est pas discuté à l’assemblée nationale, il est soumis à l’enquête publique… En décembre 2015, lors de la réunion avec l’administration, la DGE nous avait fait part de ce projet. Il s’agissait de corriger certains bugs de la parution du décret de 2012 :

  • Le complément pour Wallis et Futuna, terres australes qui n’était pas soumis au décret de 2012… Avec ajout de questions numériques qui ne figurent pas dans notre arrêté…
  • De la suppression définitive des classes 1 et 3 pour ne laisser que la classe 2 désormais appelée classe HAREC.
  • Règlementation de l’accès pour les radioamateurs aux ROP, qui avait été effacée dans le décret de 2012, qui passe d’interdit à autorisé sous conditions.

Les textes sont ceux qui ont été présentés en décembre 2015, aucune modification… Il aura fallu 6 ans pour réparer des erreurs d’un décret sorti trop rapidement entre les 2 tours des présidentielles. Nous avons travaillé avec l’administration depuis 6 ans, nous avons envoyé des dossiers et des demandes de corrections qui ont été approuvées par les services…Où sont passés nos dossiers ? Où sont les personnes avec qui nous avons travaillé étroitement ?

Comme le décret de 2012 reste inchangé, l’émission des jeunes non licenciés lors des contacts ARISS, reste interdite… Mais uniquement tolérée comme cela se fait depuis des années… Comme le programme de la licence HAREC n’est pas conforme à la TR61-02, notre licence pourrait ne plus être reconnue à la CEPT… Rien n’est réglé, rien ne s’arrange, d’ailleurs sommes nous connus de l’administration qui ne nous a même pas envoyé un mail pour nous avertir, nous avons comme tout le monde vu un tweet passer…

Nous avons jusqu’au 14 mai pour renouveler nos remarques, en espérant que ces dernières seront, cette fois, prises en compte. Nous jouerons le jeu une nouvelle fois et demanderons encore et encore :

  • 3 classes de licences conformément aux accords CEPT
  • Que toutes les fréquences qui sont allouées par l’IUT aux radioamateurs, soient disponibles en France
  • Collaboration étroite et régulière avec l’administration, sur les questions d’examen, ou allocation d’indicatifs exceptionnelles et temporaires ou dossiers spécifiques radioamateurs pour les demandes de fréquences satellites etc…

Alors que va se discuter à la CEPT, mi mai, une mise à jour de la licence débutant « Entry class » qui existe depuis 1989, il est grandement temps que les promesses successives de réformer le décret de 2012 soient tenues. Que l’engagement à respecter les accords CEPT soient tenus. Il est aussi grandement temps que toutes les associations prennent leurs responsabilités et arrêtent de blablater ou de se tirer les couvertures avec des « moi je » ou « les autres ne font que des conneries » car c’est l’avenir même du service amateur qui est en jeu…

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